Son fils:
Pierre Boubeau dit Lacourse, né du deuxième lit le 2 août 1648 et baptisé le 22 août 1648 dans le temple protestant de Notre-Dame-de-Cogne à La Rochelle. Il vint au Canada en 1666 et habita chez son demi-frère au Cap-de-la-Madeleine. Il épousa Anne Besnard agée de 14 ans, (fille de René-Besnard sieur de Bourjoly et de Marie Sédulot) à Trois-Rivières le 21 octobre 1676. Il décéda à Bécancourt le 11 mai 1710. On lui connaît douze enfants. Il est la souche canadienne des Bourbeau, des Vervilles, des Carignan et des Beauchesne. C'est Pierre Bourbeau qui est l'ancêtre des Beauchesne. Il eut une famille de douze enfants qui naquirent tous au Cap-de-la-Madeleine mais il déménagea à Bécancour où il s'établit sur une terre. Il est la souche canadienne des Bourbeau, des Vervilles, des Carignan et des Beauchesne.
Son fils:
Joseph Bourbeau dit Beauchesne, naquit au Cap-de-la-Madeleine le 26 février 1699 et il fut baptisé le lendemain. Sa première femme, Madeleine Leclerc était née en 1701 du mariage de Florent Leclerc et de Jeanne Aubuchon. Elle mourut à Bécancourt le 6 novembre 1728, laissant à Joseph un bébé de huit mois. Ce n'est que quatre ans plus tard soit le 4 octobre 1732 que Joseph contracta un second mariage avec Marguerite-Agathe Bigot, fille de François Bigot et de Marie-Anne Perrot née le 12 avril 1717. Joseph eut un enfant avec sa première femme et 12 enfants avec sa deuxième femme. Joseph eut un fils qui s'appela Joseph comme son père. Joseph Bourbeau dit Beauchesne (2) épousera Marguerite Grondin, fille de Louis Grondin et de Marie-Anne Lagacé-Mignier, le 22 septembre 1777 à Saint-Pierre-les-Becquets.
Leur fils:
François Bourbeau dit Beauchesne épousa Marie-Marthe Trottier le 29 avril 1806 à Saint-Pierre-les-Becquets. Elle était la fille de Jacques Trottier et de Brigitte Mailhot. François déménagea avec sa famille vers 1840 à Saint-Norbert-de-Sommerset près de Victoriaville. Les Beauchesnes furent parmi les pionniers des Bois-Francs. Ils ont eu treize enfants:
Moyse Bourbeau dit Beauchesne qui épousera à Gentilly, Marie-Céleste Grondin, fille de Joseph Grondin et de Marguerite Hamel, le 20 août 1839. Une fois établi à Saint-Norbert-de-Sommerset, Moyse cessa de porter le nom de Bourbeau. Il sera dorénavant Moyse Beauchesne et ses descendants seront des Beauchesne. Moyse et Céleste eurent quatre enfants: Clovis, Octave, Marcellin et Ernest.
En 1870, la famille de Moyse Beauchesne déménagea à Saint-Fabien, jeune paroisse prometteuse du Bas-du-Fleuve. Octave qui portait le sobriquet de Robinson avait 26 ans et son frère, Marcellin, 23 ans. Tous les deux suivirent leurs parents à Saint-Fabien où Octave travailla pour le chemin de fer Intercolonial Railways qui allait inaugurer le premier tronçon de Mont-Joli à Rivière-du-Loup en 1873. Octave resta à l'emploi de cette compagnie encore une douzaine d'années puis s'achètera une terre dans le cinquième rang de la paroisse. C'était un garçon nostalgique qui tournait souvent les pages du livre de sa vie pour revoir sa jolie paroisse natale, Saint-Norbert d'Arthabaska. Pour plusieurs elle n'avait rien de remarquable mais pour lui, elle perpétuait un souvenir de famille très cher à son coeur.
Le père de Moyse, François Bourbeau fut l'un des pionniers des Bois-Francs. Vers 1840, il vint s'établir avec sa famille dans le canton Somerset qui devint Saint-Norbert d'Arthabaska en 1845. Ils n'avaient pour toutes richesses que leurs haches et leurs bras. C'est là que naquit Octave en 1844. Bientôt la forêt disparut pour faire place à de vertes prairies. Et au centre de cet immense paysage l'on vit bientôt apparaître un joli petit village autour d'une coquette église. Dans ce paradis, Octave avait vécu une enfance et une adolescence heureuses.
Maintenant établi dans son pays d'adoption, Octave connaîtra l'amour et en 1876, à l'âge de 32 ans, il épousera Virginie Bérubé, 27 ans, native de Saint-Fabien, descendante de l'ancêtre Damien Bérubé l'un des premiers colons de la Rivière-Houelle. Leur vie avec leurs nombreux enfants, fut comme un tableau empreint de sérénité pendant un certain nombre d'années, mais trop vite, hélas, les épreuves vinrent en ternir la fraicheur. En septembre 1905, Virginie meurt à l'âge de 47 ans laissant une maisonnée de 8 enfants: Marie-Palmire, 22 ans, Conrad, 20 ans, Désiré, 18 ans, Marie-Anne, 16 ans, Florida, 12 ans, Diana, 8 ans, Charles-Eugène, 6 ans et la cadette Rose-Aimée (ma mère), 2 ans.
Quelques années après la mort de sa femme, Octave vendit sa terre du cinquième rang et alla demeurer chez ses enfants. À 83 ans, il faisait un séjour chez ses enfants émigrés aux États-Unis à Lewiston dans le Maine et à Fall River au Massachusett.
En décembre 1932, il tomba malade alors qu'il était en visite chez son fils Désiré à Montréal. Il décéda le 30 décembre 1932 et fut inhumé dans le cimetière de l'est à Montréal. Il avait 88 ans.